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Détail du pied d'un bassin au nord du rift, par image satellitale SPOT

     En haut (nord), le compartiment soulevé, montrant des montagnes couvertes de neige (certaines atteignent 2900 m d'altitude). En bas (sud), le bassin, où l'on repère de nombreux bourrelets qui correspondent à des sédiments déposés récemment dans l'histoire du rift (de 100 000 ans environ à l'actuel), liés à l'érosion des glaciers (moraines) et des rivières (cônes alluviaux). Remarquez l'action de l'érosion qui creuse de profondes vallées transverses à l'escarpement montagneux (le plan de faille), ce qui lui donne une forme en V ("facette triangulaire") typique des failles normales actives. La faille active est au pied de l'escarpement, en partie cachée par les dépôts de sédiments. L'examen attentif de ces dépôts et du réseau de drainage permet dans certains cas de retrouver à cet endroit la trace des déplacements liés aux derniers grands séismes.
     On peut ainsi quantifier le déplacement associé aux séismes (dislocations) et les dater (vitesse). Une étude de ce type a fourni récemment une vitesse d'extension horizontale sur chaque faille normale de l'ordre de 1 mm/an au nord du rift Baïkal, ce qui indique une extension de part et d'autre des bords du rift de l'ordre de 4 mm/an: c'est a peu près la vitesse trouvée en utilisant les mesures par GPS dans la région sud du rift Baïkal (voir Chapitre "Le rift s'ouvre").


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© Copyright Geosciences Azur... Mise à jour le 3-04-2001